Lu sur nouvelobs.com ce 16/10/2011:
"Le mouvement des "indignés" contre la crise et la finance mondiale, qui a pris samedi une dimension planétaire avec des dizaines de milliers de manifestants à travers le monde, se prolongeait dimanche 16 octobre au moins en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas."
et ceci sur lesoir.be :
"Sous les slogans « Peuples du monde, levez-vous » ou « Descends dans la rue, crée un nouveau monde », les «indignés» avaient appelé à manifester dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net, contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance.
(...)
« D’Amérique jusqu’en Asie, d’Afrique à l’Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie », affirme le manifeste du 15 octobre. « Les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques-uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser », proclame encore le texte."
Mais aussi cette petite phrase dans un article du journal Le Soir du 31 mai dernier :
"Louis Tobback, l’ancien président des socialistes flamands, brocarde ces manifestants et leur conseille de s’engager là où l’on change vraiment les choses : dans la vie politique active."
J'ai toujours trouvé que Louis Tobback - et plus globablement les socialistes flamands - avaient beaucoup de bon sens.
Il a raison Louis. Si ce mouvement n'a pas de relais politiques, il n'a aucune chance. Et pour qu'il ait des relais, il faut que des gens qui veulent changer les choses s'engagent en politique.
Mais pas uniquement en politique, dans les affaires aussi. On dit souvent que c'est le milieu économique qui dirige le monde. Si c'est vrai, c'est donc là qu'il faut s'investir. Le jour où les grandes multinationales seront aux mains de gens qui s'indignent, on aura peut-être une petite chance de voir bouger les choses.
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"Je n'ai pas d'obligation plus pressante que celle d'être passionnément curieux". (Albert Einstein)