Nouvelle chute du gouvernement belge ce 26 avril 2010

Nouvelle mascarade...

Marre !

Pas de commentaires si ce n'est que pendant ce temps-là les problèmes essentiels ne sont pas traités (l'ont-ils d'ailleurs été depuis dix ans... quand on pense que plus d'un million et demi de belges vit dans la pauvreté même en travaillant).

La particratie tue notre pays et plus aucun parti n'est encore crédible à l'heure actuelle.

aux clowns qui nous dirigent...

Que le gros con de De Wever ressasse sans cesse sa rengaine immonde et xénophobe, est une chose à laquelle on est habitué. Mais que désormais l’Open VLD impose des ultimatums qui entrainent la chute du gouvernement sur base d’un problème sommes toutes secondaires est une autre chose qui heurte simplement l’intelligence… Bruxelles-Hal-Vilvoorde est bien un problème secondaire au moment où un Belge sur six vit dans la pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 860€ par mois. Il y a des Wallons et des Flamands qui ne mangent pas tous les jours, qui vivent dans la rue, qui n’ont pas l’ombre d’une once de dignité de vie… mais de cela le p’tit con Alexandre de Croo s’en moque comme de son premier hochet. Tout ce qui l’importe c’est un agenda théorique sur la scission de BHV qui n’a pas été respecté.

Triste en effet.

Mais il serait peut-être temps que les partis francophones arrêtent de se braquer sur les droits linguistiques des francophones de la périphérie bruxelloise. Si demain ces gens (dont j'ai fait partie pendant 20 ans et dont des membres de ma famille font encore partie, je le précise) ne peuvent plus voter pour des partis francophones aux élections, ce n'est quand même pas la fin du monde ! Ils voteront pour des partis flamands qui s'intéresseront enfin à eux pour obtenir leurs voix.

Si les francophones tiennent à la Belgique, il doivent accepter le principe de la régionalisation et ses conséquences linguistiques.
C'est mon avis, et je le partage !

Il y a des problèmes bien plus importants à solutionner que ces problèmes linguistiques qui traînent depuis de nombreuses années et qui provoquent crise sur crise... Ce gouvernement est casse-pied…

S’il convient de demander aux jeunes loups de la politique flamande de s’inspirer de leurs aînés comme Mark Eyskens ou Herman De Croo qui ont rappelé cette semaine l'importance de l'unité belge, il convient tout autant de demander aux politiques wallons d’accepter l’idée que notre Etat doit être réformé ! Une nation ça évolue, la Belgique d’aujourd’hui n’est plus la même que celle de 1830 ou de 1918… Si les politiques wallons ne comprennent pas que notre pays a besoin d’une réforme alors cela ne sert à rien que nous allions voter le 13 juin prochain, car dès après le scrutin les problèmes actuels se reposeraient avec la même vigueur.

Les quatre partis traditionnels francophones sont d'accord sur un point, la premier enjeu sera d'amener les Wallons à aller voter !