Entendez vous ces cris qui me hantent ?
Perversion de l’esprit dans la perfidie.
La cassure de cette voix me tourmente,
Déambulant dans les bulles inconscientes de mes nuits.
Entendez vous ces cris qui me hantent ?
Que mes yeux se ferment et ma tête se vide.
Transparence morbide révélée par l’astre blême,
Insignifiance générale et principes insipides.
Ensevelie par la froideur que le vent sème,
Que mes yeux se ferment et ma tête se vide.
Aveuglées par la lueur de la mélancolie
Seules persistent les fleurs fanées et les flammes mortes.
L’hypocrite joie de vivre n’a plus sa place ici,
Ici où seuls l’ennui et la haine m’escortent,
Aveuglée par la lueur de la mélancolie.
Passions vicieuses et tourments obsédants.
Alors que le rouge dévastateur irradie,
Désirs pervers et délires sanglants
Bourgeonnent et exultent à l’infini.
Passions vicieuses et tourments obsédants.
Face au reflet du mensonge, je chute.
Dégoulinante du véhicule de l’âme,
O liquide vermeil dans ce corps sans lutte.
Lorsque l’utopie a atteint son but infâme
Face au reflet du mensonge, je chute.
Inlassablement le mystère perdure.
Alors que la volonté commune et primaire
Cherche à salir ce masque obscur
Protégeant ce qui reste de ma chair,
Inlassablement, le mystère perdure.